Journal d'une louve

Pourquoi les gens ne se chatouillent-ils pas eux-mêmes?

Les chatouilles excitent les terminaisons nerveuses situées sous la surface de la peau. Elles en font rire certains, et font fuir ceux qui les craignent!

L'intensité de la chatouille ressentie dépend aussi de qui vous chatouille. De récentes études ont montré une différence au scanner entre le cerveau de gens chatouillés par une personne, et celui de personnes se chatouillant elles-mêmes. Apparemment, le cerveau n'est pas dupe...Quand il voit que les chatouilles viennent de vous, il les ignore. Chez les "auto-chatouilleurs", le scanner montrait que le cervelet (une partie du cerveau impliquée dans le processus) envoie des messages urgents à une autre partie du cerveau pour l'alerter d'une sensation.

Néanmoins, il nous faut bien avoir le contrôle de cette sensation. Et oui, la vie serait impossible si la plante de nos pieds nous chatouillait à chaque fois qu'on les pose au sol! Du coup le cerveau gère, et trie les stimuli importants, les séparant de ceux qui le sont moins.

Darwin, le célèbre évolutionniste, était intéressé par ce phénomène de chatouilles. Il avait même découvert qu'une victime de chatouilles se tortille dans le but de mettre les parties vulnérables de son corps "hors de danger", à l'abris du stimulus... Darwin pensait qu'il s'agissait d'un mécanisme issu de l'évolution pour nous protéger des prédateurs.

Dernière chose étonnante encore, le plaisir de se faire chatouiller augmente avec l'âge!

Voilà une série d'article sur les questions existentielles que je vais commencer ici... Les réponses à ces questions sont issues d'un livre "Pourquoi les vaches ne peuvent-elles pas descendre les escaliers?" de Paul Heiney.

Je vais commencer par une qui me concerne directement...tu comprendras peut être pourquoi mon petit Loup...

Pourquoi avons nous des tâches de rousseur sur le dos des mains, et pas sur les doigts?

Les tâches de rousseur sont des groupes de cellules de peau qui contiennent plus de mélanine que les autres. Elles se forment avec le temps lorsque notre peau est exposée au soleil. Quand nous marchons, nous avons tendance à tenir nos mains avec les doigts tournés vers l'intérieur. Ainsi gardés à l'ombre, il y a peu de chance de voir apparaître une tâche de rousseur sur nos doigts!

Le portage n'est pas une exclusivité féminine. Et oui, les hommes aussi peuvent porter les enfants, et les bébés aiment aussi être tout contre leur papa...et ce n'est pas toi petit Loup qui dira le contraire!
D'ailleurs lors de l'allaitement, il existe une fusion mère -enfant qui peut faire naître une frustration chez le papa, et bien le portage peut en partie y remédier. Papa Loup aime te porter en écharpe même s'il a quand même besoin de Maman Loup pour faire le noeud (mais c'est bien connu, les mamans aiment se sentir indispensables donc ce n'est pas un problème, en tous cas pas pour moi...!).

Voilà Papa Loup qui arrive même à te faire dormir en écharpe!

Depuis que tu es tout petit, je te « porte ». Tu vas me dire… « Mais toutes les mamans portent leur bébé, c’est normal… » Détrompe-toi mon petit Loup ! On entend encore aujourd‘hui des personnes dire qu’il faut porter le moins possible, que les enfants qui sont souvent dans les bras de leur mère seront capricieux.

Avec Astrid (la soeur de Maman Loup)

Avec Arnaud (le frère de Maman Loup)

Jour 1...

Jour 2...

Jour 3...

Avec Bon-Papa et Bonne-Maman (le Papa et la Maman de Papa Loup)

Avec Gaëlle ta marraine (la soeur de Papa Loup)...bonjour l'accueil!!!

Jour 4...

Jour 5...

Avec Estelle (la soeur de Papa Loup)

Avec Dad (le papa de Maman Loup)

Oui nous t’attendions… Nous attendions ce 3 décembre avec nos amies Impatience, Joie, Angoisse et Peur qui nous avaient été fidèles durant ces 9 mois.

Tu avais décidé de rester assis dans mon ventre. Je peux te comprendre, quelle idée ont tous les autres de mettre la tête en bas…ça doit être inconfortable ! Tu voulais rester près de mon cœur, je l’ai accepté. Nous avons donc programmé ton arrivée par la « sortie de secours ». Les autres me disaient « ma pauvre, c’est triste, tu n’auras pas l’effet de surprise ! ». Comme si ton arrivée n’allait pas être une surprise !!! Cela me procurait  beaucoup de joie d’avoir rendez-vous avec toi, je pouvais me préparer, me rendre la plus belle possible pour toi.

La veille du grand jour nous sommes parti à la clinique, j’ai fermé la porte de l’appartement en pensant que rien ne sera plus comme avant, que la prochaine fois que j’entrerai ici tu seras avec moi. Tout le monde était très gentil. Papa Loup et moi étions très excités, on avait des fou-rires, on te caressait et on t’expliquait ce qui allait t’arriver. Papa Loup est reparti et tu as passé ta dernière nuit au chaud. Comme je n’arrivais pas à dormir, je t’ai bercé et parlé toute la nuit.

Le matin, on m’a préparée et j’ai attendu Papa Loup avec impatience. Vers 10h on est parti au bloc opératoire, Papa Loup a du aller enfiler une belle tenue bleue et pendant ce temps on m’a installée sur une table. Tout le monde parlait autour de moi, j’avais peur, je me sentais seule, perdue, toute petite devant ces blouses, ces masques, ces gants qui allaient faire basculer ma vie dans quelques minutes. Un médecin m’a piquée dans le dos pour endormir mon corps du nombril jusqu’aux orteils. Une chaleur à parcouru mes jambes, c’était bizarre, je ne ressentais plus la douleur.

J’ai demandé au médecin où était Papa Loup. Je lui ai même dis « Il est déjà tombé dans les pommes ? » Elle a ri (ouf !) et m’a dit qu’il avait du mal à se préparer. J’ai éclaté de rire quand je l’ai vu arriver déguisé en Schtroumpf  et j’ai éprouvé une grande paix, un délicieux soulagement de le savoir à mes côtés. Le spectacle a commencé mais moi j’étais dans les coulisses, allongée les bras en croix, Papa Loup à ma droite et le rideau bleu de la scène qui me cachait tout ce que j‘aurai aimé voir. J’ai senti qu’on fouillait dans mon ventre, Papa Loup et moi on s’est regardé très intensément, on s’est souri, comme pour se dire, voilà notre dernière seconde à deux, nous allons être une famille ! Il était 11h12.

Et là, tu as crié…ton premier cri…comme un chant d’amour. Ce cri qui m’a déchiré le cœur de joie, enfin j’entendais ta voix. Ce moment je ne peux pas le décrire, c’est trop d’émotion, ça ne se décrit pas, ça se vit…c’est fou !

J’entendais des voix qui disaient « c’est bien un garçon », « comme il est beau !!! », « il pèse lourd ! »…j’avais envie de crier « MONTREZ-LE MOI ou je vous mords !!! ». Même Papa Loup te voyait mais pas moi (cela a du durer une ou deux secondes mais l’impatience était telle que cela m’a paru interminable…).

C’est alors que ta frimousse m’est apparue et je t’ai reconnu, c’était comme une évidence, je te connaissais depuis longtemps. Je t’ai trouvé si beau, j’ai vu tout de suite, tes yeux bleus, ta fossette au menton et ta tête toute ronde. On t’a posé à coté de mon visage, j’ai été surprise par la chaleur et la douceur de ta peau, je répétais sans cesse, « qu’il est beau, qu’il est beau… ». Une larme a coulé le long de ma joue, il n’y avait plus que toi et moi au monde, j’avais envie de te lécher...comme louve devant son petit. Tu attrapais mon nez, ça nous a fait rire Papa Loup et moi ! Tu es parti avec Papa Loup et la puéricultrice pour te faire une beauté et te réchauffer. Je sentais que le médecin me recousait la sortie de secours et je planais en pensant à toi, je me souviens qu’elle parlait avec la sage-femme d’achat de maison, et je me disais, « mais comment pouvez-vous être préoccupés par des choses aussi matérielles après ce qu’il vient de se passer !!! » mais bon, elles ont l’habitude, c’est du quotidien pour elles alors que c’était de l’extraordinaire pour moi !

Tu es revenu me faire un bisou avec Papa Loup avant que je parte en salle de réveil ….j’appellerai plutôt cela une salle de rêves. Cela a duré deux heures, c’était long, je pensais fort à toi. J’ai appris que tu pesais 3kg650 et que tu mesurais 50cm…j’étais fière !

Quand je suis revenue dans ma chambre, tu étais en peau à peau avec Papa Loup, ça m’a émue et on t’a mis contre mon sein que tu as goulument tété. Quelle sensation !!!!

Pendant une semaine à la maternité tu n’as presque pas quitté mon ventre, j’aimais te sentir contre moi, tu y dormais et y mangeais. Papa Loup t’as très vite apprivoisé et aimait aussi te sentir contre lui.

Et voilà, notre vie à trois a commencé comme cela…tout simplement…

Je t'aime.

Maman

Voilà ton premier concert....c'était à Saint Germain avec Papa Loup et Pauline, une collègue de Maman Loup.

Ca avait l'air de te plaire tellement tu dansais dans mon ventre!

http://www.youtube.com/watch?v=tmC2EHKx4Kk

C'est le dernier film que j'ai vu quand tu étais dans mon ventre...c'était quelques jours avant ton arrivée. Tu as surement ressenti des émotions car Papa Loup et moi on était très touchés par ce chant magnifique à la vie.

Toutes les femmes filmées viennent de cultures très différentes mais sont toutes unies par la petite vie qu'elles portent en elles.

J'aimerais petit Loup que tu reconnaisses la chance que tu as eu de naître dans un pays où te manqueras pas de choses matérielles, mais aussi que tu reconnaisses que ça ne fera pas de toi un "Grand", c'est l'Amour que tu reçois et que tu donnes qui t'élevera. Et cet Amour tu verras qu'il peut être présent (ou malheureusement absent) qu'elle que soit la culture, le pays ou l'origine d'un enfant.

Voilà un bel hymne à la femme, à l'enfant, au père, à la vie, à la naissance et à la différence.

"Selon une légende Talmudique,
Lorsqu'un enfant naît,
Il possède encore le savoir ultime
De ses vies antérieures.

C'est alors qu'un ange apparaît
Et lui enjoint de tenir ce savoir secret.

L'ange pose son doigt sur la lèvre de l'enfant
Et à cet instant précis,
Le bébé oublie tout pour entrer dans la vie.

Du geste de l'ange, il reste une trace:
Le petit creux qui dessine un fossé
Entre notre lèvre supérieure
Et la base de notre nez...

Alors seulement,
Il peut pousser son premier cri."

http://www.youtube.com/watch?v=q79yMmNIV4k

E N C E I N T E

Ma vie bascule à ce moment là, plus rien ne sera comme avant car je sais que tu es là, en moi, que mon ventre te sert de maison, que tu te prépares, tu te fais beau de jours en jours pour pouvoir venir à notre rencontre.

Matthieu devint "Papa Loup" tout d'abord en t'imaginant, en te voyant bouger sur l'échographie, en te touchant à travers mon ventre, en te parlant, en te chantant des chansons, en te faisant écouter de la musique, en t'embrassant sur mon nombril et enfin un jour en te regardant dans les yeux...et en t'aimant.

Je devins "Maman Loup" tout d'abord en étant un peu malade, en te sentant grandir, en te parlant durant des heures, en te caressant, en regardant tes coups de pieds sur mon ventre, en sentant ton hoquet, en te berçant et enfin un jour en te donnant la vie...et en t'aimant.

je te dédie ce blog pour te transmettre cette période de ta vie dont tu ne te souviendras pas. Tu comprendras comme ça, à quel point tu nous combles de joie et peut être à quel point nous te comblons d'amour.

Voilà donc ton quotidien, le notre, mais aussi ce que j'ai envie de te partager et de te transmettre.

je t'aime

Maman